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« Réduire, Réutiliser, Recycler » va au-delà d'une phrase mémorable : il décrit une hiérarchie cruciale de gestion des déchets. En commençant par la réduction comme priorité absolue, il suggère que la réutilisation des matériaux, en particulier les emballages en plastique, est la deuxième méthode la plus efficace pour minimiser les déchets. Cependant, cette approche est particulièrement sous-utilisée. La Fondation Ellen MacArthur a découvert que seulement 2 % des emballages des entreprises engagées dans l'Engagement mondial pour une nouvelle économie du plastique sont réutilisables, une statistique qui n'a pas changé depuis le lancement de l'initiative en 2018.
Des études récentes soulignent les avantages environnementaux significatifs de l'adoption des emballages réutilisables, soulignant leur caractère essentiel pour lutter contre la crise des déchets plastiques. Le rapport 2023 « Déverrouiller une révolution de la réutilisation : mettre à l'échelle les emballages réutilisables » d'EMF et Eunomia explore les obstacles et le potentiel de l'expansion des systèmes d'emballage réutilisables pour un changement transformateur. Parallèlement, le rapport "Refill Again" d'Oceana met en lumière l'ampleur de la pollution plastique et les effets positifs des produits réutilisables, en se concentrant spécifiquement sur les contenants de boissons qui constituent une source majeure de déchets en milieu aquatique.
Les deux recherches plaident en faveur d'un modèle dans lequel les consommateurs achètent des produits dans des contenants réutilisables et les renvoient pour les nettoyer et les remplir. Alors que l'analyse d'EMF couvre un large éventail d'applications d'emballages à usage unique, allant de l'alimentation aux soins personnels, Oceana se concentre sur les gobelets et les bouteilles en plastique, soulignant leur prévalence sous forme de détritus dans diverses masses d'eau.
Malgré leurs objectifs différents, les deux rapports convergent vers plusieurs informations clés. Selon l'EMF, une découverte remarquable est que les emballages en plastique consignés surpassent considérablement le plastique à usage unique dans presque toutes les évaluations d'impact environnemental. Une autre observation critique est l’inefficacité du recyclage comme solution au dilemme du plastique. Oceana souligne que seulement 9 % de tous les plastiques fabriqués depuis les années 1950 ont été recyclés, la grande majorité soit brûlée, enfouie dans des décharges ou rejetée dans l'environnement.
De plus, Oceana craint que les processus de recyclage puissent aggraver la pollution en rejetant de grandes quantités de microplastiques dans nos systèmes d'eau. L'organisation remet également en question l'idée selon laquelle l'augmentation du contenu recyclé des produits garantirait leur valorisation et les empêcherait de polluer les océans.
Les deux rapports soulignent la nécessité d'une collaboration pour réaliser des progrès significatifs dans la lutte contre la pollution plastique. La FEM souligne que pour rendre les systèmes de réutilisation viables à grande échelle, la coopération entre les secteurs est indispensable.
Les principaux acteurs de ce changement comprennent les marques de biens de consommation emballés (CPG), en particulier dans le secteur des boissons, identifiées par Oceana comme étant essentielles à la réduction des déchets plastiques dans les environnements aquatiques. Les décideurs politiques aux niveaux local, national et international, ainsi que les institutions financières, sont également soulignés comme étant essentiels pour favoriser les conditions et fournir les investissements nécessaires au développement de l'infrastructure pour des initiatives de réutilisation à grande échelle.
La Fondation Ellen MacArthur (EMF) a proposé trois scénarios pour explorer l'avenir des emballages réutilisables : des efforts fragmentés, une approche collaborative unifiée et une refonte totale du système. Le rapport est clairement favorable à un changement complet du système, envisageant un système dans lequel les infrastructures sont universellement partagées, y compris les installations de tri et de nettoyage, les transports et les normes opérationnelles. Cette approche préconise non seulement l'utilisation d'un packaging standardisé et partagé, mais souligne également la nécessité d'un état d'esprit collaboratif entre toutes les parties prenantes.
Selon l'EMF, l'adoption de ce changement global pourrait conduire à une réduction de plus de 20 % de la quantité de plastique entrant dans nos océans chaque année d'ici 2040. Les avantages vont au-delà de la réduction de la pollution plastique ; ils comprennent des réductions significatives de la consommation de nouveau plastique, une diminution des émissions de gaz à effet de serre de 35 à 69 % pour certains types d'emballages et une réduction de 30 à 70 % de la consommation d'eau. La diminution projetée du volume de plastique varie de 54 % à 76 %, parallèlement à une réduction potentielle de la production de déchets pouvant atteindre 90 %.
Un point intéressant des conclusions de l'EMF est que les emballages réutilisables surpassent les options à usage unique en termes de performance environnementale, même lorsque ces dernières sont entièrement fabriquées à partir de matériaux recyclés. Cette supériorité est vraie dans tous les domaines, sauf dans le cas des emballages flexibles à usage unique, qui peuvent avoir une empreinte carbone plus faible en raison de leur légèreté.
Les recherches d'Oceana mettent en lumière l'impact significatif que pourrait avoir l'augmentation des emballages réutilisables. En augmentant l’utilisation de produits réutilisables de seulement 10 % d’ici 2030, nous pourrions empêcher la production de l’équivalent de plus d’un billion de bouteilles et de gobelets en plastique à usage unique, et jusqu’à 153 milliards de moins de ces articles contamineraient nos océans et nos rivières. p>
Cependant, la transition vers les emballages réutilisables a été lente, ce qui suggère un chemin difficile pour atteindre ces objectifs ambitieux. Pour accélérer les progrès, la campagne « Refill Again » d'Oceana appelle les entreprises du secteur des boissons à s'engager à augmenter d'au moins 10 % leur utilisation d'emballages réutilisables. Il souligne également la nécessité pour ces entreprises d'investir dans des mécanismes de marketing et de soutien pour garantir que ces objectifs soient atteints.
Faisant écho à ce sentiment, le projet « Déverrouiller une révolution de la réutilisation » de la Fondation Ellen MacArthur propose aux parties prenantes des mesures concrètes pour exploiter pleinement le potentiel des systèmes consignés. Il plaide pour une refonte radicale des pratiques actuelles, en encourageant le lancement d’efforts de collaboration impliquant plusieurs marques et détaillants. Il est recommandé de commencer modestement, puis d'étendre ces efforts à grande échelle à différents produits, secteurs et régions afin de faire des emballages réutilisables une norme mondiale.
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